Paquita
Ballet en deux actes sur un livret de Paul Foucher et de Joseph Mazilie, Musique de Edouard-Marie -Ermest Deledevez et Ludwig Minkus, adaptée et orchestrée par David Coleman.
Adaptation chorégraphique de Pierre Lacotte d'après Joseph Mazilier (1846) et Marius Petipa (1881), Création à l'Opéra de Paris le 25 janvier 2001. 80° représentation.
Décors et Costumes : Luisa Spinatelli, Lumières : Philippe Albaric
Orchestre National de l'Opéra de Paris, Direction Musicale : Philippe Hui.
Avec : Emile Cozette (Paquita), Stéphane Bullion (Lucien d'Hervilly), Vincent Chaillet (Inigo), Guillaume Charlot (Don Lopez de Mendoza, Stéphanie Romberg (Dona Serafina), Emmanuel Hoff (Le Général, Comte d'Hervilly), Béatrice Martel (La Comtesse).
Le corps de Ballet et les élèves de l'Ecole de Danse.
On connait surtout Paquita pour quelques variations de bravoure ( les grands airs des danseurs) et pour l'inévitable final avec les 32 fouettés de la danseuse. On ne peut donc qu'apprécier le travail de reconstitution fait par Pierre Lacotte, même si tout le premier acte pantomime, ne présente pas de grand intérêt ni musical, ni chorégraphique et comporte même des longueurs de description de l'histoire (second tableau de la maison ).
Le second acte sur le thème de la fête après la découverte rapide de l'ascendance noble de Paquita et de sa promesse à Lucien, s'ouvre sur le bal. L'on retrouve la grande tradition du ballet classique. Les chorégraphies de Pierre Lacotte sont plus inspirées et l'on assiste à de jolis moment : quadrille, mazurka, la polonaise des enfants du corps de ballet et le grand pas qui conclut le spectacle.
Le public a fait une ovation méritée au couple d'étoiles : Bullion et Cozette. Sépthane Buillon est le dernier danseur étoile nommé en juin 2010, les tours sont bien assurés et l'élévation impressionnante. Emilie Cozette possède la fragilité et la sensibilité de la jeune première. Le pas de deux sur la musique un peu guimauve de Minkus se termine dans un tonnerre d'applaudissements.