Valses de Vienne
Marseille théâtre de l'Odeon - 14h30
Opérette en 3 actes de johann Strauss père et Fils,Opérette en 3 actes de Alfred-Maria Wilner, Heinz Reichert, Ernst et Hubert Marischka. Création : Vienne, Théâtre An der Wien, le 18 mai 1931 « Fabriquée » à partir de musiques de Johann Strauss père et fils. Arrangements musicaux : Eric Korngold et Julius Bittner , adptation francaise d'André Mouezy-Eon et Jean Marietti. Couplets de Max Eddy. Arrangements musicaux de Eugène Cools, Erich Wolfgang et Julius Bittner. Création française, Paris, théâtre de la Porte Saint-Martin, le 21 décembre 1933. Avec André Baugé (Johann Strauss fils), Pierre Magnier (Strauss père), André Noël (Léopold), Lucienne Trajin (Rési), Fanély Revoil (la comtesse), Simone Lencret (Pépi).
Avec :
Amélie Robins (Rési), Laurence Janot (La comtesse Olga), Julie Morgane (Pépi), Jean-Claude Calon (Strauss père), Christophe Berry (Strauss Fils), Grégory Juppin (Léopold), Philippe Fargues (Ebeseder), Jacques Lemaire (Gogol), Antoine Bonelli (Wessely), Michel Delfaud (Dressier), Jean-Luc Epiltation (Donmayer).
Direction musicale : Bruno Membrey, Chef de chant : Caroline Oliveros, mise en scène Jack Gervais, Assitant mise en scène : Sébastien Oliveros, Chorégraphie : Estelle lelièvre-Danière, Décors du théâtre de l'Odéon, Costumes de la maison Grout.
Orchestre de l'odéon, Choeur phocéen.
Il est étonnant de constater comment cet art dit mineur et à entendre en extinction progressive, attire encore les foules. Certes une foule d'une majorité de têtes grises, mais qui arrive bon pied, bonne canne de tous les points de la ville.
La salle est sans doute mal commode pour les artistes, enclavée qu'elle se trouve, dans un pâté de maison qui la cerne de toute part. il y a peu de profondeur de scène, peu de sortie, pas de cintres semble t il.
Il faut être un habitué de la maison, pour en éviter les chausses trappes... et c'est sans doute le cas pour jack Gervais qui y fait de nombreuses mises en scène. Cela reste une gageure de réaliser ce qu'il est communément convenu d'appeler un "grand spectacle en X tableaux" dans cet espace, mais l'ensemble est plutôt plaisant et réussi.
Les artistes sont bien en place, les costumes superbes. Nous nous réjouissions de retrouver Laurence Janot. La mise est toujours impeccable, mais ou est l'accent slave de la Comtesse Olga ? Gogol (alias Jacques Lemaire en fait lui l'effort.)