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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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17 septembre 2010

Léocadia

leocadiaThéâtre 14 Jean Marie Serreau - 20h30

Pièce de Jean Anouilh, Création au théâtre de la Michodière le 1er décembre 1940 avec Pierre Fresnay et Yvonne Printemps.

Mélodie : les Chemins de l'amour, Musique de Francis Poulenc.

Avec : Noémie Elbaz (Amanda), Davy Sardou (Le Prince), Geneviève Casile (La Duchesse), Cédric Colas (Le baron Hector), Pierre Dumas (Le marchand de glaces, Le maître d'hotel de la Duchesse, Le garde-chasse), Jean-François Guilliet ( Le chauffeur de taxi, le Maître d'hotel, Le patron de l'auberge)

Mise en scène : Thierry Harcourt et Stéphanie Froeliger, Lumières : Jacques Rouveyrollis, Décors : Patricia Rabourdin, Costumes : Hélène Foin-Coffe,

Le théâtre 14 accueille une nouvelle fois une troupe à laquelle se joint Geneviève Casile. Le rôle de la duchesse lui va comme un gant !! Cette aristocrate un peu folle qui construit autour de son neveu, un monde onirique dont nous pourrions dire aujourd'hui qu'il s'agit d'un monde virtuel, et promène au long de la pièce, son propre délire de solitude. Force est d'admettre que Geneviève Casile (et on sait comme on l'aime et comme on l'admire) présente maintenant une pale image de ce qu'elle était encore il y a deux ans dans le Diable Rouge. Alors qu'elle défendait une Anne d'Autriche somptueuse face au Mazarin pathétique de Claude Rich, elle se trouve aujourd'hui dans cette position où l'age vous entraîne doucement. Certes l'abattage est encore là, les intonations, les attitudes, cette façon impériale de dominer la scène. Cependant la voix a perdu de sa projection naturelle, la mémoire fait parfois défaut et il faut plus ou moins adroitement rattraper le fil de l'histoire.

Sans doute un de ces derniers grands rôles. Autour d'elle, thierry Harcourt construit un décor simple et classique et efficace avec de petites évocations pour chacun de tableaux.  Noémie Elbaz n'est peut être pas l'ingénue attendue par le rôle,  mais elle doit aussi résister à la Duchesse et séduire le Prince. Il lui faut un minimum d'armes pour ce faire. Davy Sardou, son compagnon à la ville, fils de Michel Sardou, lui donne une réplique appliquée et un peu scolaire.

Le tout est un moment de douceur à la manière d'un conte d'enfant (style Alice au pays des merveilles) parfois un peu grinçant.

casile

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