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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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23 février 2010

La Somambula

irideOpéra de Paris Bastille - 19h30

Opéra en 2 actes de Vincenzo Bellini, Livret de Félice Romani d'après le ballet pantomime éponime d'Eugène Scribe et de Jean Pierre Aumer. Création le 6 mars 1931 au Théâtre Carcano de Milan. 11ème représentation à Paris et dans cette mise en scène.

Avec : Iride Martinez (Amina), Javier Camarena (Elvino), Michele Pertusi (Conte Rodolfo), Marie-Adeline Henry (Lisa), Cornelia Oncioiu (Teresa), Nahuel Di Pierro (Alessio).
Direction Musicale : Evelino Pido,  Chef du Chœur : Patrick Marie Aubert, Mise en scène décors et lumières : Marco Arturo Marelli, Costumes : Dagmar Niefind, orchestre et choeurs de l'opéra national de Paris, Co production du staatoper de Vienne et du Royal Opéra House de Coven Garden à Londres.

Pour cette 11 ème représentation et dernière de la série, c'est Iride Martinez qui remplace Natalie Dessay après son forfait.  En effet, cette dernière n'a pu achever la représentation du 18 février qui a été interrompue calamiteusement après le premier acte. Je crois qu'il n y a qu'Paris où non seulement une doublure ne semble pas prévue alors que Madame Dessay avait donné des signes d'alerte dès la première de la série mais où, de surcroit, dans les chœurs, on ne puisse trouver une artiste qui chante les premiers plans dans des théâtres de région, connaissant le rôle et capable, avec les moyens du bord de sauver à minima la représentation. Les habitués que nous sommes connaissent en outre la règlementation du non remboursement passé la première partie du spectacle. Mais est ce digne d'une maison telle que l'Opéra National de Paris d'appliquer ainsi strictement cette règle ou de proposer une compensation par réduction d'un autre spectacle de nature tellement différente que l'on peut douter de l'envie des spectateurs de la Somambula de se confronter à Messiean ou à Britten.

Spectateur privilégié du 23 février, nous avons eu droit à la remplaçante. La voix est jolie mais si petite que la malheureuse a bien du mal à passer le chœur, et la fosse, alors on ne parle même pas de l'entendre au fond du 2ème balcon ou nous étions placés. Du coup pour passer le tutti des finals Martinez force à la limite du cri.

Revoir l'ouvrage permet d'en détailler d'autres aspects :

La Lisa engagée d'Adeline Henry peste à souhait dont la voix n'est cependant pas toujours belle ni juste et qui est fréquemment dépassé dans les cabalettes dont elle savonne allègrement les vocalises.

Nous avons aussi l'intérêt de mieux analyser le personnage d'Elvino. Toute la jalousie qu'il exprime, est bien rendue par Javier Camarena, plus à l'aise qu'à la première et s'autorisant d'insolentes tenues de notes par toujours de très bon goût.

On s'interroge toujours sur le final un peu kitch qui met en scène la rideau du Palais Garnier. on comprend l'hommage à paris, mais si la mise en scène est restée la même, on se demande si l'effet est bien compris au staatoper qui a assuré la production proposée à Paris.

javier

 

 

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