Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
aparté
aparté
  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
aparté
Archives
24 octobre 2012

La fille du Régiment

regimentOpéra Bastille - 19h30

Opéra comique en deux actes de Gaetano Donizetti (1840), livret de Jules Henri Vernoy de Saint Georges et Jean-François Alfred Bayard.

Avec Natalie Dessay (Marie), Doris Lamprecht (La Marquise de Berkenfield), Dame Félicity Lott (La Duchesse de Crakentorp), Juan Diego Flores (Tonio), Francis Dudziak (Hortentitus),  Alessandro Corebelli (Sulpice), 

Orchestre et Choeurs de l'opéra de Paris, Direction Musicale : Marco Armilato, Chef du choeur : Patrick Marie Aubert, Mise en scène : Laurent Pelly, Décors : Chantal Thomas, Lumières : Loël Adam, Laura SCozzi (Chorégraphie), Agathe Melinard : Dramaturgie.

Coproduction du Métropolitan opéra de New York, du Royal opéra house de Covent Garden, et Staatoper de Vienne.

1097° représentation à l'opéra de Paris et la 4° dans cette mise en scène.

Paris reçoit enfin cette production de 2007 qui a déjà fait les beaux soirs de nombre d'opéras dans le monde avec le plus souvent le couple vedette de cette production (Florès/Dessay).

La Fille du Régiment fait partie des ces opéras italiens, composés en français, aux cotés du Comte Ory de Rossini, des vèpres siciliennes de Verdi, de la Vestale de Spontini ou de la Favorite du même Donizetti au grnad dam de Berlioz qui s'insurge encore l'enhvaisseur italien dans les salles parisiennes.

Laurent Pelly propose avec son équipe habituelle une mise en scène légère et offre à Nathalie Dessay un rôle de composition qui confirme l'excellente comédienne qu'elle ambitionne d'être. Copie de Fifi Brindacier, elle crève le plateau dans les scènes burlesques. La voix chantée est hélas très assourdie cotonneuse : plus de projection, plus de brillance. Les deux airs : "hélas il faut partir" et "Par le rang et par l'opulence", cantabile du "Salut à la France" lui donnent l'occasion d'une interprétation sensible, et à deux ou trois instants parfaitement mémorable, mais la cabalette qui suit, ne donne plus cette impression de vocalises pyrotechniques qu'il convient au bel canto, et ce ne sont que pirouettes et grimaces de scènes qui tentent de donner le change. 

Comédien moins débridé, Florès donne à son personnage d’amoureux transi une sorte d’adolescence et d'innocence timide assez touchante. La voix est toujours aussi lumineuse et solide. Il emporte la certitude qu'avec lui rien ne peut arriver de fâcheux et aligne ses neufs contre ut avec une facilité déconcertante que peu de chanteurs peuvent a 

Les seconds rôles sont parfaitement tenus, Corebelli, Lamprecht, et Felicity Lott altière et inénarrable Duchesse de Crakentorp.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité