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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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17 décembre 2011

Virtuosi Paraphrases d'Opéra

yanoGrand Théâtre de Dijon - 20h00

  • Marc-Olivier Dupin (1954-), Variation sur la Traviata
  • Franz Liszt (1811-1886), Paraphrase sur Rigoletto, Miserere dal Trouvere di Verdi
  • Heinrich Wilhelem Ernst (1812-1865), Fantaisie brillante sur la marche et la Romance d'Othello de Rossini op 11.
  • Antionio Bazzini (1818-1897), Fantasia su motivi della Traviata op 50.
  • Nicolo Paganini (1782-1840), I Palpiti op 13

Avec : Ryoko Yanno : violon, Théo Fouchenneret : piano

Dans un salle hélas clairsemée (au bas mot 200 personnes pour une jauge de 800 places), heureusement nous n'étions pas à l'auditorium. L'idée est intéressante de regrouper les les propositions originales de paraphrases 19°/20° siècle aux cotés de celles plus connues de Liszt. Passé l'ouverture d'une pièce de Dupin, dont les variations limitées laissent un peu sur sa faim, l'accompagnateur devient soliste dans la paraphrase de Rigoletto de Liszt : Tout est en place là, l'age bride cependant un peu ce jeune prodige, le prive de ce brin d'extraversion pour que ce soit parfait. Le Miserere du Trouvère, joué en seconde partie donne la même exaltation. Théo Fouchenneret est déjà l'étoffe des grands.

Heinrich Wilhelm Ernst n'est pas passé à la postérité. Elève de Paganini, sa Fantaisie brillante sur la marche et la romance d'Otello, de Rossini, est un joli moment. Raffinée, extrêmement virtuose, sans affectation ni sentimentalité, elle donne à l'ariste la possibilité de traits d'un époustouflante virtuosité.

La production de Bazzini ne s'est pas limitée à la Ronde des lutins, bis incontournable de tous les grands violonistes, sa Fantaisie sur des motifs de La Traviata dans la même veine d'une écriture très soignée et toujours virtuose, est bienvenue dans un tel programme.

Enfin, point d'orgue de ce récital, l'Introduction et variations sur « I tanti palpiti » de Paganini d'après le Tancrède de Rossini : Ryaho Yano, premier violon de l'orchestre de Douai, issue des écoles des virtuoses asiatiques. Elle a la technique prodigieuse requise pour cette pièce . Son I Palpiti vous emporte dans des rythmes effrénés du prodigieux Paganini. Avec une parfaite aisance, et un bonheur de jouer manifestes, Ryoko Yano confirme sa grande classe dans ce feu d'artifice final.foucheneret

 

 

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