Les biens Aimés

Gaumont multiplexe - 16h45

Film français de Christophe Honoré, avec Catherine Deneuve (Madeleine), Chiara Mastroiani (Véra), Ludivienne Sagnier (Madeleine jeune), Louis Garrel (Clément), Rasha Bukvic (Jaromil jeune), Milos Forman (Jaromil), Michel Delpech (François Gouriot).

Du Paris des sixties au Londres des années 2000, Madeleine, puis sa fille Véra vont et viennent autour des hommes qu’elles aiment. Mais toutes les époques ne permettent pas de vivre l'amour avec légèreté. Comment résister au temps qui passe et qui s'attaque à nos sentiments les plus profonds ?

Ludivine Sangier incarne la Madeleine des années 1960-1970 : c'est la composition d'une Catherine Deneuve jeune, irrésistible (le geste de la cigarette, les bras croisés !!!!). A ces cotés Rasha Buknic qui joue Jaromil, son fiancé puis époux de l'époque (rappellez vous le grand duc Dimitri de Coco et Igor).

Dans les années 1990-2000, Catherine Deneuve est Madeleine avec le Jaromil vieillissant dont elle a divorcé depuis longtemps (Milos Forman), son nouvel époux, François, est incarné avec talent par Michel Delpech, sa fille Véra (à la ville comme à la scène) par Chiara Mastroianni, lumineuse, déchirée elle-même entre Clément (Louis Garrel) et le beau Henderson (Paul Schneider) qu'elle a rencontré à Londres, "mais" qui est homosexuel..

Le film est rythmé par les chansons d'Alex Beaupain, interprété directement par les acteurs. Catherine Deneuve est une grande habituée du genre, on se souvient bien sur des demoiselles de Rochefort et des parapluies de Cherbourg et plus récemment du film de François Ozon, 8 femmes.

L'action qui se déroule sur une cinquantaine d'années donne l'occasion de flash-back et des croisements un peu rèvé des personnages de chaque époque. 

Un film plein de tendresse et Catherine Deneuve de nous murmurer :

"Tu n'es plus là, rien n'a changé,
Le problème est le même tu sais,
Je peux vivre sans toi, c'est vrai,
Ce qui me tue mon amour c'est
que je ne peux vivre sans t'aimer".