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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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16 avril 2011

Roméo et Juliette (ballet)

retjOpéra de Paris Bastille - 14h30

Musique de Sergueï Prokofiev, Chorégraphie et mise en scène : Rudolf Noureev, Décors : Ezio Frigerio, Costumes : Ezio Frigerio et Mauro Pagano, Lumières Vinicio Cheli, Yuri Uchiumi : Choréologue.

Production crée pour le ballet de l'opéra de Paris le 19 octobre 1984.

Orchestre de l'opéra National de Paris, Direction : Vello Pähn.

Avec : Isabelle Ciaravola (Juliette), Karl Paquette (Roméo), Vincent Chaillet (Tybalt), Mallory Gaudion (Mercutio), Fabien Révillion (Benvolio), Laura Hecquet (Rosaline), Florimond Lorieux (Parîs), Vincent Cordier (Seigneur Capulet), laurence Laffon (Dame Capulet), Céline Palacio (La nourrice), Pierre Rétif (Frère Laurent)

126° réprésenation de cette production.

La représentation de ce jour est portée par une énergie toute particulière. L'intensité dramatique de bout en bout soutient l'action et l'on est sans cesse à la frontière du ballet et de l'opéra, tant l'on s'attend à entendre chanter à chaque tableau. Il faut dire que l'histoire est présenté avec un scrupule qui fait accroire que l'on est dans l'opéra de Gounod.

La production déjà ancienne, a été vue un certain nombre de fois, mais on ne s'en lasse pas une seconde. Les décors baroques, massifs encadrent la scène et quelques éléments viennent tour à tour illustrent le propos, scène après scène. Ah : cette rotonde florentinne en sépia du seconde acte !!!, la chambre de Juilette qui se transforme ensuite en tombeau des Capulets...

Les costumes chatoyants jouent le contraste des rouges du clan Capulet et le vert de la famille Montaigu. Isabelle Ciaravola a déjà presque trop de maturité pour jouer Juliette, mais elle y met un engagement remarquable. Le Roméo de Karl Paquette à l'inverse est plus juvénile, même si la technique trahit parfois.

La direction de Vello Pahn est toujours enchanteresse. Il faut voir comment il est suspendu aux pieds des danseurs et comment, ralentissant l'orchestre, il reste attentif à l'accompagnement au plus près. Diriger un ballet, c'est vraiment un métier à part, dans l'éventail de la musique.romeo

 

 

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