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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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19 octobre 2009

La Ville Morte

ville_morteOpéra de Paris Bastille - 19h30

Opéra en trois tableaux de Erich Wolfang Korngold, Livret de Julius et Erich Korngold sous le pseudonyme de Paul Schott d'après la pièce de George Rodenbach, adaptée du roman Brugues-La-Morte du même auteur. Crée simultanément à Hambourg et à Cologne, le 4 décembre 1920. 5ème représentation à l'opéra de Paris.

Avec Robert Dean Slith (Paul), Ricarda Merbeth (Marietta), Stéphane Degout (Frank/Fritz), Doris Lamprecht (Brigitta), Alexander Kravets (Graf Albert), Elisa Cenni (Juliette), Letitia Singleton (Lucienne), Alain Gabriel (Victorin), Serge Luchini (Gaston).

Mise en scène : Willy Decker réalisée par Meisje Barbara Hummel Wolfgang Gussmann, Lumières : Wolfgang Goebbel, Chorégraphie : Athol Farmer,

Choeur et orchestre de l'Opéra National de Paris, Maîtrise des Hauts de Seine/choeur d'enfants de l'opéra National de Paris, Chef du choeur Patrick Marie Aubert. Direction musicale : Pinchas Steinberg.

Dieu seul sait, et maintenant vous aussi mes chers lecteurs, que je ne suis pas fanatique de la musique allemande post romantique de la fin du 19° et expressionniste du début du 20°. Je dois avouer que l'ouvrage est littéralement saisissant et l'on est porté, le souffle coupé, pendant 2 heures 40 et que même un entracte ne suffit pas à dissiper l'envoutement de la musique et l'obsession quasi mystique de l'histoire. Après un début d'acte qui plonge le spectateur dans l'enfermement débilitant du héros, le rêve commence et nous entraîne dans un monde fantasmagorique qu'hante les manifestations du souvenir de Marie.

La mise en scène, production de l'opéra de Vienne est subtile et efficace, bien adaptée à la taille et à la machinerie de Bastille, les effets sont intéressants et nous tirent de plus en plus vers la folie de l'histoire.

La musique enveloppe à la manière des grands phrases de Strauss et les tempos de valses rappellent que Vienne n'est pas loin.

La performance des chanteurs est à souligner, temps de présence en scène impressionnante, véritable jeu d'acteur, tessiture tendue...

A recommander pour ceux qui hésiteraient encore à plonger comme je l'ai fait.

 

 

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