La fille Mal Gardée
Ballet en deux actes d’après Jean Dauberval
Musique : Louis Joseph Ferdinand Herold, arrangements musicaux : John Lanchbery, Chorégraphie : Frédérick Ashton (1960) remontée par Alexender Grant, décors et costumes : Chritopher Carr, Grant Coyle.
Entrée au répertoire de l’opéra de paris le 22 juin 2007. 21° représentation.
Orchestre de l’opéra de Paris
Direction musicale : Barry Wordsworth
Maître de ballet : Laurent Hilaire,
Assistant : Lionel Delanoë
Avec : Muriel Zusperreguy (Lise), Josua Hoffalt (Colas), Mère Simone (Aurélien Houette), Alain (Alain Couvez), Jean Christophe Guerri (Thomas, père d’Alain), Hugo (Le danseur à la flute).
Caroline Bance, Géraldine Wiart, Karine Villagrassa, Noémie Djiniaghis, Peggy Dusort, Christine Peltzer, Ninon Raux, Gwenaëlle Vauthier (les amies de Lise).
Mathieu Botto, Yvon Demol, Allister Madin, Takeru Coste, Alexandre Labrot, Francesco Vantaggio (Les amis de Colas)
Nans Pierson (Le Coq), Emma d’Humières, Amélie Joannidès, Sophie Mayoux, Caroline Osmont (Les quatres poulets).
Fabien (Le notaire), Arnaud Dreyfus (son clerc).
Nathalie Aubin, Juliette Gernez, Valentine Colasante, Natacha Gilles, Lucie Mateci, Camille de Bellefon, Mélissa Patriarche, Lydie Vardeilhes, Letizia Galloni, Juliette Jacq, Calista Ruat, Claire Ruffat, Pascal Aubin, Alexendre Carniato, Jean-Baptiste Chavigier, Mickäel Lafon, Samuel Murez, Hugo Vigliotti (Les villageois).
Alexendre Gontcharouck, Pierre Rétif (deux paysans).
Créé le 1er juillet 1789 à Bordeaux sous le titre « Ballet de la paille » ou « Il n'y a qu'un pas du mal au bien », "La Fille mal gardée" est un ballet-pantomime en 2 actes et 3 tableaux de Jean Bercher, dit Dauberval. A l'origine, la partition musicale était un pot-pourri d'airs français à la mode. C'est Ferdinand Hérold (28 janvier 1791 /19 janvier 1833) qui en composa la musique définitive pour la version de Jean-Pierre Aumer en 1828.
Cette aimable comédie pastorale qui a rompu avec le classicisme sophistiqué du XVIIIe siècle se donne à l‘époque sous un coté d'image d'Epinal, comme une contestation et un prélude aux engagements révolutionnaires : les robes à cerceaux, les loups incrustés de diamants et autres plumes colorées, sont délaissés au profit du naturel, de la vraisemblance et du réalisme.
Ce ballet « pantomime » n’est rentré que tardivement au répertoire de l’opéra de paris. Je ne l’avais qu’une seul fois, à Dijon dans les années 90, avec Henry Borg, ex-danseur étoile des opéras de Dijon et d’Alger, alors remontant exceptionnellement sur scène pendant une retraite cependant très active, dans le rôle d'Alain.
Brigitte Lefèvre est venue sur scène en avant spectacle pour rendre hommage et dédier cette représentation à la grande chorégraphe allemande, Pina Bausch, décédée brutalement le 30 juin, à 68 ans. Pina Bausch avait confié à l’opéra de Paris, deux œuvres majeures, Le Sacre du Printemps (1997) et Orphée et Eurydice (2005).
D'un sujet somme toute un peu mièvre, le ballet de l'opéra réussit à trouver des chorégraphies qui fonctionnement bien, utilisation inventive des rubans, notamment le grand tourniquet de la fin du 1er acte. Mention à la composition d'Aurélien Houette dans Mère Simone (avec le pas de sabots) et Alain Couvez, parfait dans le rôle du benêt Alain.