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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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17 juillet 2010

Concert lyrique Natalie Dessay / Juan Dego FLores

desay_floThéâtre antique dans le cadre des chorégies d'Orange - 21h45

Avec Natalie Dessay, Juan Diego Flores, orchestre philharmonique de Radio France, Direction : Giovanni Antonini.


Bellini - I capuleti e montecchi : ouverture, Air de Tebaldo « E serbarta a questo acciaro ».
Bellini - La sonnambula : air et cabellette  d'Amina
« Ah! non credea mirati »
Bellini - I puritani : air d'Arturo
« A te o Cara »
Bellini - Norma : ouverture
Donizetti : L'elisir d'amore :duo Adina-Nemorino
« Un parola, O Adina »

Donizetti : Don Pasquale : ouverture
Donizetti : L'elisir d'amore , : air de Némorino « Una furtiva largrima »
Donizetti : Lucia di Lammermoor : air et Cabalette de Lucia :  Ardon gli incensi
Donizetti : La fille du régiment : ouverture
Donizetti : La fille du régiment : air de Tonio
« Ah mais amis quel jour de fête »
Donizetti : La fille du régiment : duo Marie Tonio « Quoi vous m'aimez ? »

Bis
Verdi :Trovatore : air du Duc « La donna è mobile »
Verdi : Traviata : cabelette de Violetta « Sempre libéra »
Verdi : Rigoletto : duo le Duc- Gilda « Final Addio, Addio »


Le concert à l’origine équilibré, comprenait, Bellini en première partie, Donizetti après l’entracte et nous pouvions découvrir Verdi en bis.dessay

Les allègements de dernière minute demandés par Madame Dessay, conduisent à supprimer l’Air d’Elvira des Puritani, et le Duo Amina-Elvino de la Sommanbula. Du coup Donizetti commence à la fin de la première partie. Et pour la dame, c’est pour chaque partie un Air et un duo. Heureusement que Florez est un peu plus généreux et que l’orchestre nous gratifie de 4 ouvertures pour faire bonne mesure.

Ce n’est pas la première fois que Madame Dessay se fiche ouvertement du public. Elle traverse sans doute une période de fatigue (pour preuve les nombreuses annulations de ce début 2010), mais à la limite, une annulation ne serait elle pas mieux ? On se rappelle aussi un concert au théâtre des Champs Elysées, où, enceinte de 7 mois, elle est venu chanter debout, assis sur un tabouret de contrebasse en supprimant sans vergogne le rare concerto de Glière annoncé).

Reste le problème des partitions : comment Madame Dessay qui a pourtant chanté 80 fois la Sommanbula, largement abordé la fille du régiment avec Florez d'ailleurs, a-t-elle encore besoin d’être rassurée par sa partition, accrochée à elle, comme une débutante, au point de lutter avec le vent qui tourne les pages à contre temps. On est un peu lassé aussi de ses singeries et mimiques pour attirer la sympathie du public et masquer peut être d’autres difficultés. On peut même se demander si ce n’est pas le signe d’une arrivée tardive, sans répétition ni préparation d’aucune sorte, la sécurité de la partition se justifiant alors pleinement.

Autre artifice étonnant, c’est, je crois, la première fois dans les récitals dans lesquels j’ai pu l'entendre que je vois Madame Dessay, se changer à l’entracte. Encore une fois, faisons feu de tout bois pour cacher autre chose.

Qu’en est il du concert en lui-même ? La soirée est placée sous le signe d’un fort mistral qui fait violemment bruisser les arbres qui dominent le théâtre. A intervalle régulier, des bourrasques soulèvent la poussière qui tourbillonne sur scène et montent dans les faisceaux des projecteurs. Ces conditions un peu extrêmes marquent les limites de l’exercice du lieu et si l’on est déçu sur la matière proposée au concert, il faut être juste et saluer la performance physique des chanteurs.florez

Juan Diego Flores, tout en contraste de sobriété offre une ligne de chant impeccable, une musicalité sans faille. Rien ne semble lui poser le moindre problème. Le tout est fait avec un plaisir évident et le bonheur est communicatif au public qui lui fait une ovation.

L'orchestre de Radio France est subtilement dirigé par Giovanni Antonini  qui pour 'meubler" nous gratifie de 4 ouvertures des ouvrages visités (hormis celle de Norma).

Le Théâtre est plein à craquer comme au plus grand soir des opéras populaires. Il y a pas de petites économies ou de petits profits, l'orchestre étant sur scène, l'espace dévolu à la fosse est remplacé par des chaises supplémentaires. Il n y a pas à cracher sur 250.000 euros....

 

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