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  • Au théâtre, l'aparté est un discours qu'un protagoniste se tient à lui-même de manière à le faire entendre au seul spectateur ou à l'un des personnages présents sur scène ..... blog d'impressions entre vous et moi
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7 avril 2009

Ensemble Orchestral de Paris

Théâtre des Champs Elysées, 20h00

Christoph Willibald Gluck, Don juan ou le Festin de pierre, Ballet (extraits), 1761
Wolfgang Amadeux Mozart, Concerto pour piano n° 19 en fa majeur, K.459, 1784
Francis Poulenc, Sinfonietta, 1947

Ensemble Orchestral de Paris
Direction musicale : Jésus Lopez Cobos
Piano : Iddo Bar-Shaï

Le programme de ce mardi, n'a pas attiré les foules. L'ensemble orchestral présentait aujourd'hui sa saison 2009-2010 et malgré de nombreuses invitations au concert qui suivait la conférence de presse, le théâtre était à moitié plein...

On a vraiment l'impression que l'orchestre souffre de l'absence d 'un chef permanent et que le public semble désorienté de ne plus trouver la sonorité et les couleurs auxquelles il était habitué.

L'affiche de ce soir était pourtant belle, puisque le pupitre avait été confié pour un soir à Jésus Lopez Cobos, Directeur musical du Teatro real de Mardrid, dont il est inutile de souligner le talent, ni de rappeler les succès d'une carrière déjà longue. Sa direction est propre, soignée mais sans enthousiasme ni panache, presque sans implication. Le programme ne s'y prêtait sans doute pas.

Nous passerons vite sur les extraits du ballet de Gluck. Ceux-ci sont tellement courts (environ 2 mn) que l'on a à peine le temps de se couler dans l'ambiance que l'orchestre s'arrête, les pages se tournent et il faut repartir, vite, vite dans un autre paysage sonore.

Le 19° concerto pour piano de Mozart n'est pas le plus connu de la série. On est sensible à l'élégance de cette musique, à l'utilisation du groupetto qui donne de la légèreté au thème. Iddo Bar-Shaï vit bien cette musique, mais il gagnerait à mettre un peu de retenue dans des mimiques d'affectation très excessives.

Le concert se termine avec bonheur sur la sinfonietta de Poulenc. Tout y est éclats de lumières et de timbres, sans grandiloquence ni force tutti. On y retroune le charme et la bienveillance que l'on sait caractériser Poulenc. L'utilisation des autocitations qui jalonent l'oeuvre nous placent dans la ligne de la maturité du maître et annonce le Dialogue, 10 ans plus tard.

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